En pédiatrie, la diarrhée consiste en une modification de la consistance des selles (molles ou liquides) et/ou en une augmentation de leur nombre (≥ 3/j).
Alors que la diarrhée aiguë du nourrisson et de l’enfant est caractérisée par un début brutal et une durée limitée, généralement inférieure à 7 jours, elle devient chronique quand elle dure depuis au moins 2 semaines.
La diarrhée aiguë, généralement d’origine infectieuse, nécessite une consultation chez le médecin traitant / pédiatre. Le traitement est essentiellement symptomatique et de réhydratation. Une éviction courte de certains aliments est souvent nécessaire, avec une réintroduction progressive dès l’arrêt des symptômes.
Une diarrhée chronique peut être liée à :
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une allergie ou une intolérance alimentaire : allergie aux protéines du lait de vache, intolérance au lactose, ...
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une maladie digestive chronique : maladie cœliaque, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, syndrome de l’intestin irritable
Les diarrhées aiguës peuvent également représenter un épisode dans l’évolution d’une maladie digestive chronique.
Une consultation chez le médecin traitant / pédiatre permet de rechercher la cause et poser le diagnostic. L’examen clinique permet de recherche un retentissement sur la croissance et/ou la puberté, des signes de carences, de dénutrition et un examen des selles. Il peut prescrire des examens complémentaires pour orienter le diagnostic.
Le suivi diététique dépend de la cause de la diarrhée chronique et de l’importance des symptômes.
Aucune alimentation thérapeutique ne peut être entreprise sans diagnostic précis établi par le médecin.
Les objectifs diététiques sont :
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assurer une croissance staturo-pondérale normale ;
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assurer une puberté normale chez l’adolescent ;
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prévenir une dénutrition ;
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prévenir des carences en minéraux et vitamines ;
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prévenir une déshydratation
Les conseils donnés pourront porter sur :
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la couverture des besoins nutritionnels
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l’alimentation anti-diarrhéique
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l’éviction de certains aliments
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la prise de compléments alimentaires (ex. enzymes digestives)
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le choix et l’utilisation des matières grasses
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le choix et la quantité de fibres
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des techniques d’enrichissement des plats
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les apports hydriques
